La marque Ferrari, emblématique dans le monde des supercars, connaît une évolution surprenante de sa clientèle. Alors que la possession d’une Ferrari a longtemps été associée à une clientèle âgée et fortunée, les données révèlent un rajeunissement des acheteurs. Ce phénomène s’explique notamment par l’entrée de nouveaux modèles sur le marché, notamment un SUV récemment lancé.
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Un changement de démographie chez les acheteurs de Ferrari
Lors d’une interview accordée à CNBC, le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna, a déclaré que « 40 % des nouveaux clients de Ferrari ont moins de 40 ans ». Ce chiffre représente une augmentation de 10 % par rapport à 2023, lorsque les acheteurs de moins de 40 ans représentaient 30 % de la clientèle de la marque italienne.
Une tradition d’exclusivité toujours présente
Malgré cette tendance vers des clients plus jeunes, Ferrari reste synonyme d’exclusivité. En 2024, environ 81 % des nouvelles Ferrari vendues ont été acquises par des clients déjà existants, selon Fortune. Parmi ces acheteurs, 48 % possédaient déjà plusieurs Ferrari, témoignant du défi que représente l’attraction de nouveaux clients malgré un aménagement d’âge.
En 2024, Ferrari a vendu un total de 13 752 véhicules, dont 3 527 seulement ont été livrés aux États-Unis, son plus grand marché. Les ventes en Allemagne et au Japon se sont élevées respectivement à 1 827 et 1 445 unités.
Le rôle des nouveaux modèles
Le lancement du SUV, désigné comme « véhicule utilitaire Ferrari » ou Purosangue, a très certainement aidé à attirer une clientèle plus jeune. Entre janvier et août 2024, le Purosangue a été le deuxième meilleur vendeur de la marque avec 1 489 unités livrées, juste derrière la Roma qui a connu des ventes de 1 870 unités.
Pour 2025, Ferrari prévoit de poursuivre sur cette lancée avec de nouveaux modèles tels que le 12Cilindri et le F80, qui devraient arriver chez les concessionnaires. Cependant, les amateurs de Ferrari devront faire preuve de patience, car la production est déjà complète jusqu’en 2026, et il sera impossible d’acquérir un nouveau modèle avant au moins début 2027.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!