Contre toute attente, Paris et la région Île-de-France sont devenus un territoire d’opportunités pour les acquéreurs immobiliers. Avec des ventes en chute libre, le prix du mètre carré dans la capitale s’apprête à passer en dessous des 10 000 €.
Selon BFM Immo, pour la première fois depuis 2019, le prix moyen au mètre carré devrait repasser sous la barre des 10 000 €. La communauté des notaires prévoit même une chute des prix de 5,5% sur un an d’ici fin 2021.
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Sommaire
Hausse des loyers et baisse des ventes : un retournement de situation ?
Ventes en hausse… Loyers en baisse !
Les prix de l’immobilier à la vente sont en baisse dans des villes comme Paris, Bordeaux, Nantes ou encore Metz. Sachez que ce phénomène coïncide avec une hausse des loyers dans certaines zones tendues.
La crise sanitaire a d’ailleurs modifié les aspirations des Français en matière de logement, privilégiant davantage les espaces verts et les habitations plus spacieuses. Il est possible que nous assistions à un véritable retournement de situation sur le marché immobilier français.
Les facteurs expliquant cette évolution
Plusieurs facteurs peuvent être avancés pour expliquer cette tendance. La crise sanitaire et les confinements successifs ont renforcé le besoin d’espace et de verdure pour de nombreux ménages, qui se tournent davantage vers des logements avec jardins ou terrasses.
Le télétravail, devenu la norme pour bon nombre d’entreprises, a également incité les salariés à privilégier des logements offrant un espace de travail adapté. Sans oublier les taux d’intérêt historiquement bas qui favorisent l’accès à la propriété et incitent les acquéreurs à investir dans l’immobilier.
Le marché de la revente des logements en perte de vitesse
Le marché de la revente des logements a perdu de l’ordre de 30%, voire 40% de son souffle en quelques mois. Le pays est à la croisée des chemins, avec une baisse des volumes, et des prix en situation d’accalmie, voire de baisse, mais légère. Des réseaux attestent même d’une persistance de la tendance haussière malgré cette chute.
Un manque de cohérence entre les différentes sources
On continuera à déplorer un manque de cohérence entre les sources pour analyser ces tendances du marché immobilier. Par exemple, rappelons que le législateur, par une loi de 2010, avait assigné au notariat la mission de créer un observatoire national des compromis et des promesses de vente, qui n’a jamais vu le jour.
Quelles conséquences pour les acquéreurs et les investisseurs ?
Face à cette situation, il est légitime de se demander quelles seront les conséquences pour les acteurs du marché immobilier. Voici quelques pistes selon qu’il s’agit d’acquéreurs ou d’investisseurs, des différences peuvent se palper entre les deux.
Les acquéreurs
La baisse des prix et la chute des ventes pourraient inciter les ménages à différer leur projet d’achat, dans l’espoir d’une stabilisation ou d’une correction du marché. Les acheteurs devront également prendre en compte les nouvelles tendances en matière de logement, comme le besoin d’espace et de verdure.
Les investisseurs
Face à un marché en plein bouleversement, les investisseurs immobiliers devront faire preuve de prudence et adapter leurs stratégies d’investissement. Ils pourront notamment s’intéresser aux villes moyennes offrant une qualité de vie attractive, où la demande locative pourrait connaître une forte croissance.
La chute des ventes et la baisse des prix de l’immobilier constituent un véritable défi pour les acteurs du secteur. Mais cette situation peut aussi représenter des opportunités pour les acquéreurs et les investisseurs, à condition de bien évaluer les risques et de s’adapter aux nouvelles tendances du marché.
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Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!