Nouveaux tarifs : jusqu'à 50 % d'augmentation des prix du stationnement à Madrid pour ces véhicules.

Nouveaux tarifs : jusqu’à 50 % d’augmentation des prix du stationnement à Madrid pour ces véhicules.

Rédaction :Antoine Blondain

Introduction

Avec l’approbation du nouveau règlement sur les véhicules historiques, entré en vigueur le 1er octobre 2024, les voitures classées comme historiques bénéficieront d’un accès aux Zones à Faibles Émissions à Madrid. Cependant, cette exemption pourrait bientôt être remise en question par la mairie de la capitale.

Des privilèges en danger pour les voitures historiques

Le nouveau règlement permet aux voitures historiques, même classées avec l’étiquette A de la DGT, de circuler librement dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE) de Madrid. Cette mesure, qui a ouvert la voie à de nombreux véhicules anciens, connus pour leur manque d’étiquette environnementale, pourrait bientôt subir des changements. Face à l’augmentation du nombre de voitures historiques, qui a enregistré une hausse significative de 5 441 à 5 641 immatriculations en un mois, la mairie s’inquiète.

Nouveau système de redevances pour le stationnement

Le conseil municipal a observé que plusieurs propriétaires de voitures historiques utilisaient cette nouvelle réglementation pour continuer à circuler dans la ZFE sans restrictions. Dans le but de décourager l’utilisation de ces véhicules polluants, une augmentation significative des frais de stationnement a été proposée. Les voitures historiques devraient subir un surtaxe de 50 % sur les tarifs de stationnement dans la zone SER de Madrid, qui englobe les zones vertes et bleues.

Actuellement en phase d’information publique, cette initiative envisagée pourrait redéfinir le paysage de stationnement dans la ville. Les véhicules avec l’étiquette B, immatriculés après 2000 (pour l’essence) et après 2006 (pour le diesel), se verront appliquer un surtaxe de 20 %. Les voitures avec l’étiquette C, immatriculées depuis 2006 (essence) et 2014 (diesel), bénéficieront quant à elles d’une réduction de 10 % dans des cas spécifiques.

Ces changements soulèvent des interrogations sur l’avenir des voitures historiques à Madrid et sur l’efficacité de ces mesures dans la lutte contre la pollution urbaine.