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État des lieux de la sécurité routière en Espagne
Bien que l’Espagne se positionne comme un modèle en matière de sécurité routière, les récents chiffres révèlent une réalité alarmante. Avec 1 154 décès sur les routes en 2023, le pays est confronté à des défis considérables en matière de protection des vies humaines.
Les données de l’accidentalité routière sont préoccupantes
Dans son dernier rapport, la Direction générale de la circulation (DGT) a enregistré 1 154 décès au cours de l’année 2023, marquant une augmentation de 1 % par rapport à l’année précédente. Le directeur général de la DGT, Pere Navarro, a évoqué ces chiffres comme un signal encourageant pour continuer les efforts, mais le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a qualifié cette situation de « inasumable ». D’après lui, « la mobilité sur nos routes ne devrait pas avoir un coût aussi lourd ».
Comparaison européenne et initiatives futures
Sur une échelle européenne, l’Espagne présente un taux de mortalité de 35 victimes par million d’habitants, se plaçant parmi les dix pays de l’UE ayant les meilleurs résultats. Cependant, elle est encore loin des pays nordiques comme la Suède et le Danemark. Ces données ont été corroborées par la Commission européenne, qui signale un total de 19 800 décès sur les routes de l’UE l’année dernière, soit une baisse de 3 %.
Face à cette réalité, la DGT a été sollicitée pour conseiller d’autres pays sur des stratégies de sécurité routière. Par ailleurs, des initiatives comme l’installation de 122 nouveaux radars de vitesse sont en cours pour renforcer la sécurité sur les routes espagnoles.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!