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La controverse autour de la limitation de vitesse pour les dépassements sur routes secondaires
Depuis la suppression d’une règle qui permettait de dépasser la vitesse maximale de 20 km/h sur les routes secondaires, la Direction Générale de la Circulation (DGT) se trouve au cœur d’une polémique grandissante. Alors que le directeur de la DGT, Pere Navarro, avait justifié cette décision en la qualifiant d' »anacrónica », les chiffres qui émergent aujourd’hui remettent en question l’efficacité de cette mesure.
Une mise en œuvre controversée sans études scientifiques
La DGT n’a jamais présenté d’étude scientifique ou technique justifiant l’abrogation de cette règle, un point soulevé par l’ex-sous-directeur de la mobilité et de la technologie, Jorge Ordás, qui a reconnu l’absence de recherches établissant un lien entre les dépassements rapides et les accidents frontaux. Au contraire, une étude de 2021 indiquait que la suppression de la limitation de 20 km/h augmentait le risque d’accidents, le rendant jusqu’à trois fois plus élevé.
Des chiffres inquiétants et un appel à l’action
Un examen des données de la DGT révèle que, bien que la sinistralité liée aux dépassements ait diminué en 2022, elle a connu une augmentation alarmante de 123% en 2023, atteignant des niveaux de morts et d’accidents similaires à ceux de 2019. Pedro Javaloyes, porte-parole de DVuelta, a qualifié l’expérience de « fracas » et appelle à la destitution de Pere Navarro, plaidant pour un changement de direction urgent.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!