Le marché de la vente de seconde main ne cesse de croître, notamment grâce aux plateformes en ligne telles que Vinted, Leboncoin et Facebook Marketplace. Explorons ensemble combien peut rapporter la vente de biens d’occasion sur ces sites.
Sommaire
Rappel des obligations fiscales pour les revenus issus de la vente de seconde main
Avant d’évoquer les possibilités de gains grâce à la vente de seconde main, nous vous rappelons que depuis la loi du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude, ces plateformes sont tenues d’informer leurs utilisateurs ainsi que l’administration fiscale du nombre d’opérations réalisées et du montant brut perçu.

Mais certaines dérogations existent pour les revenus issus de la vente de biens entre particuliers et de services sans objectif lucratif avec partage de frais (covoiturage par exemple), dans la limite de 3 000 € de transactions réalisées à l’année. Gardez en tête qu’au-delà de cette limite, vos revenus issus de la vente de seconde main peuvent être soumis à imposition.
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Les différentes plateformes de vente de seconde main
Plusieurs plateformes en ligne permettent aujourd’hui de vendre ses items d’occasion. Citons Vinted, plateforme spécialisée dans la vente de vêtements, chaussures et accessoires de mode d’occasion. Elle compte 10 millions d’utilisateurs en France et connaît un grand succès en Europe et aux États-Unis.
On a aussi Leboncoin, site de petites annonces en ligne permettant la vente de biens en tout genre (électroménager, meubles, voitures, etc.). Sans oublier le très célèbre Facebook Marketplace, plateforme intégrée au réseau social Facebook, qui propose également la vente de biens d’occasion entre particuliers.
Les avantages et inconvénients de chaque plateforme
Chaque plateforme présente des spécificités qui peuvent être autant d’avantages que d’inconvénients selon les attentes des vendeurs. Voici les points positifs et négatifs de Vinted, Leboncoin ainsi que de Facebook Marketplace.
Vinted
Vinted est très appréciée pour sa spécialisation dans le domaine de la mode d’occasion et son interface facilitant la mise en vente des articles.
Mais l’entreprise a récemment été pointée du doigt par une enquête de 60 Millions de consommateurs dénonçant des arnaques dont seraient victimes certains utilisateurs, ainsi qu’un service client dépassé par la situation.
Leboncoin
Leboncoin, quant à lui, peut se targuer d’avoir une plus grande variété d’articles en vente mais n’est pas exempt de risques d’arnaques, comme l’a rapporté UFC Que-Choisir, mettant en évidence l’histoire d’un utilisateur ayant failli perdre 1 850 € à cause d’une tentative d’escroquerie liée au système de paiement sécurisé du site.
Facebook Marketplace
Facebook Marketplace, bien qu’intégré au célèbre réseau social et permettant une certaine vérification de l’identité des utilisateurs, peut également présenter un risque d’arnaques et offre moins de visibilité pour les annonces en raison de sa nature généraliste.
Combien peut-on espérer gagner avec la vente de seconde main ?
Difficile de vous donner un chiffre précis quant aux gains potentiels liés à la vente de seconde main, ceux-ci dépendant grandement des biens vendus, de leur état, et de la demande sur le marché. Mais quelques éléments sont à prendre en compte :
- Les vêtements et accessoires de marques peuvent se revendre plus facilement et à un prix plus élevé que ceux issus de productions bas-de-gamme ou sans marque.
- Les objets de collection (bandes-dessinées, figurines, etc.) peuvent se vendre à des prix très intéressants selon leur rareté et la demande des collectionneurs.
- Le bon état de conservation des biens vendus est primordial si vous voulez en tirer un bon prix.
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Vous pouvez donc très bien réaliser des gains significatifs grâce à la vente de seconde main, mais nous vous recommandons de rester vigilant quant aux obligations fiscales, ainsi qu’une attention particulière accordée à chaque plateforme et ses conditions d’utilisation.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!