Le président américain Donald Trump propose une série de changements susceptibles de bouleverser l’industrie automobile. Il a ordonné aux agences fédérales de réviser les réglementations sur les émissions, a révoqué les incitations pour les véhicules électriques et a proposé des tarifs sur les voitures importées. Certains fabricants, comme Hyundai, semblent moins affectés par ces changements. Son nouveau PDG, José Muñoz, estime que la stratégie de localisation de l’entreprise aidera à atténuer l’impact de toute modification politique potentielle.
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Investissements massifs de Hyundai aux États-Unis
Hyundai investit massivement dans sa production aux États-Unis, injectant 12,6 milliards de dollars dans une usine en Géorgie qui construira bientôt les véhicules électriques Ioniq 5 et Ioniq 9, selon un rapport de Bloomberg. L’usine sera également capable de produire des véhicules hybrides. De plus, cet investissement comprend deux coentreprises pour la production de batteries. Muñoz a indiqué que Hyundai avait décidé d’investir aux États-Unis durant le premier mandat présidentiel de Trump.
Actuellement, l’unique autre usine de Hyundai en Amérique est située en Alabama, où la société assemble les modèles Santa Fe, Tucson, et d’autres.
Impact des tarifs sur l’industrie automobile
Malgré sa position favorable, il semble peu probable que le constructeur automobile échappe à certains effets des tarifs. Hyundai possède de nombreuses usines hors d’Amérique du Nord, ce qui pourrait engendrer des coûts supplémentaires sur plusieurs de ses modèles. Les dirigeants d’autres marques, comme Ford et Audi, envisagent différentes options pour atténuer ces conséquences. Le PDG de Ford, Jim Farley, prévoit une augmentation des prix pour les consommateurs et des pertes d’emplois pour les travailleurs. Audi envisage de transférer une partie des coûts supplémentaires aux acheteurs, tandis que BMW a déclaré qu’elle protégerait les prix de la Série 2 et de la Série 3 fabriquées au Mexique.
Pour l’instant, Hyundai semble beaucoup moins préoccupé.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!