La plateforme chinoise Temu connaît un succès fulgurant à travers le monde, avec 61 milliards de commandes enregistrées en seulement un an. Des prix cassés et une stratégie de communication agressive ont permis à l’entreprise de s’imposer rapidement. Mais certaines problématiques doivent être relevées avant de passer commande sur cette plateforme. Voici 4 bonnes raisons de ne pas acheter sur Temu !
Sommaire
1. L’impact environnemental
Les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux, et le modèle économique de Temu soulève de nombreuses questions en matière d’écologie !
La production et l’acheminement des produits vendus sur la plateforme génèrent une empreinte carbone importante. La plupart des articles proposés proviennent d’ailleurs de Chine, ce qui entraîne des délais de livraison parfois longs et un impact écologique supplémentaire lors du transport.
Les problèmes liés à la fast-fashion
Comme son concurrent Shein, Temu participe à la propagation de la fast-fashion, un modèle basé sur la production rapide et massive de vêtements peu coûteux.
La fast-fashion engendre plusieurs problèmes dont la consommation excessive de ressources naturelles (eau, énergie) pour la production, la génération d’une grande quantité de déchets textiles et la contribution à l’obsolescence accélérée des vêtements et à la surconsommation.
Nous vous invitons à prendre sérieusement en compte ces aspects avant de succomber aux prix attractifs de Temu.
2. La qualité des produits
Les consommateurs sont souvent attirés par les prix très bas pratiqués par Temu, mais cela peut parfois se faire au détriment de la qualité des produits. Les articles proposés à des prix défiant toute concurrence peuvent être jugés comme étant de mauvaise qualité ou ne correspondant pas aux attentes des acheteurs.
Les informations sur les matériaux utilisés et les conditions de fabrication sont souvent insuffisantes, évaluer la durabilité et la qualité des articles vendus reste difficile pour le consommateur.
3. Les conditions de travail
La production massive de biens à faible coût implique souvent une exploitation de la main-d’œuvre dans les pays où ils sont fabriqués.
Les usines qui produisent pour Temu ont été critiquées pour leurs conditions de travail : rémunération insuffisante des travailleurs, journées de travail particulièrement longues et épuisantes, et pas ou peu de protections sociales pour les employés.
En achetant sur Temu, vous contribuez indirectement à maintenir ces pratiques et à encourager un modèle économique préjudiciable aux droits des travailleurs.

4. Des pratiques commerciales controversées
Temu a fait l’objet de critiques concernant ses pratiques commerciales. Par exemple, la plateforme est accusée d’utiliser des méthodes peu éthiques pour se bâtir une réputation positive sur les médias sociaux.
Certains produits sont même proposés gratuitement en échange d’un avis positif publié sur les réseaux sociaux, ce qui créerait un biais dans l’appréciation du consommateur. Temu semble privilégier une stratégie agressive de marketing plutôt que de se concentrer sur la durabilité et la responsabilité sociale et environnementale de ses activités.
Bien que les prix attractifs de Temu puissent séduire de nombreux consommateurs, prendre en compte les problématiques liées à l’environnement, à la qualité des produits, aux conditions de travail et aux pratiques commerciales est fondamental avant de succomber à l’appel des bas prix.
Il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives plus durables et respectueuses de l’environnement et des droits des travailleurs, nous vous invitons à prendre en considération toutes les options avant de faire un achat sur ce type de plateformes.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!