Le moteur V6 Cyclone de 3,7 litres de Ford a propulsé divers véhicules au cours des années 2010. Remplaçant le V6 de 4,0 litres dans la Mustang, il a offert plus de 300 chevaux dans sa configuration de base. Ford l’a également installé dans les F-150 et Explorer, bien que des différences de conception existent selon le véhicule choisi. Ces distinctions peuvent avoir un impact significatif sur votre expérience de propriété future.
Sommaire
Un moteur aux caractéristiques notables
Le V6 que nous examinons provient d’un Ford Explorer Police Interceptor de 2019. En raison de sa configuration transversale, le moteur est doté d’une pompe à eau montée en interne, nichée dans le V et entraînée par la chaîne de distribution. Cette conception peut entraîner des échecs d’étanchéité, permettant au liquide de refroidissement de s’infiltrer dans le carter d’huile, ce qui est néfaste pour le moteur.
Une pompe à eau défectueuse
Cet exemple présente une pompe à eau fortement endommagée, avec des morceaux de l’impulseur manquants. Les traces de sa défaillance sont évidentes, avec du liquide de refroidissement à des endroits inattendus et de nombreuses particules métalliques disséminées dans le moteur et l’huile.
Des kilomètres inquiétants pour un moteur
Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est le kilométrage du moteur. Le V6 affichait environ 80 000 kilomètres lors de sa défaillance. Étant un véhicule de police, il a probablement passé de longues périodes au ralenti, ce qui a pu accélérer sa défaillance. Pourtant, un tel intervalle est incroyablement bas pour une dégradation aussi importante.
Prévenir la défaillance catastrophique
L’un des moyens de prévenir une défaillance catastrophique du moteur est de remplacer la pompe à eau avant qu’elle ne tombe en panne. Cependant, étant donné sa position, il faut s’attendre à des coûts élevés pour cette intervention. Sinon, votre Ford V6 pourrait connaître le même sort que celui-ci.
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I Do Cars / YouTube

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!
