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La flambée des prix du carburant inquiète le gouvernement
Face à l’escalade des prix du carburant, le gouvernement français appelle désormais les pétroliers et les distributeurs à “prendre leurs responsabilités”. Cette hausse historique, qui touche autant le diesel que l’essence, inquiète de plus en plus les automobilistes et fait craindre un blocage généralisé.
Des mesures d’urgence prises par le gouvernement
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a demandé ce mardi aux entreprises pétrolières et aux distributeurs de carburants de limiter leurs marges pour freiner la hausse des prix à la pompe. Cette mesure d’urgence intervient alors que les prix du diesel et de l’essence atteignent aujourd’hui des records, avec une hausse respective de près de 30% et 20% depuis début 2022
La TICPE : une solution partielle ?
Parallèlement, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer un allégement de la fiscalité sur les carburants. La Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques (TICPE), qui représente environ 60% du prix total du carburant, est notamment pointée du doigt. Toutefois, afin de préserver les recettes fiscales, aucune baisse de cette taxe n’est prévue pour l’instant.
Les pétroliers sommés de prendre leurs responsabilités
Face à cette situation, le gouvernement en appelle donc aux entreprises du secteur pétrolier et aux distributeurs de carburant. La première ministre Élisabeth Borne les a exhortés à “prendre leurs responsabilités” pour limiter la hausse des prix à la pompe, notamment en réduisant leurs marges si nécessaire. Il s’agit là d’une première étape dans la recherche d’une solution pérenne au problème posé par la flambée des cours du pétrole sur le marché international.
- Le prix du diesel a augmenté de près de 30% depuis début 2021
- Le prix de l’essence a connu une hausse de près de 20% sur la même période
- La TICPE représente environ 60% du prix du carburant
- Aucune baisse de cette taxe n’est prévue pour l’instant
Le prix du baril en cause
La principale raison de cette envolée des prix réside dans la hausse du coût du baril de pétrole brut sur les marchés internationaux. Le Brent, référence européenne, a ainsi dépassé les 80 dollars le baril, atteignant son plus haut niveau depuis plusieurs années. Cette augmentation s’explique notamment par les tensions géopolitiques, comme la crise russo-ukrainienne et la guerre en Syrie, qui perturbent la production et la distribution de l’or noir.
Vente à perte : "Quand Olivier Véran balance le chiffre de 50 centimes par litre de carburant c’est la confirmation qu’il n’y a pas de cours d’éco en école de médecine. Aucun distributeur ne va faire cette ristourne". @Dauvers70 dans #cdanslair pic.twitter.com/Q7gCeZew32
— C dans l'air (@Cdanslair) September 18, 2023
Quelles solutions pour les automobilistes ?
En attendant que le gouvernement et les acteurs du secteur trouvent une solution à cette crise, les automobilistes doivent composer avec des prix du carburant toujours plus élevés. Certains choisissent de réduire leur consommation en utilisant leur véhicule de manière parcimonieuse, tandis que d’autres se tournent vers des modes de transport alternatifs, comme le covoiturage ou les transports en commun.
Le développement des énergies renouvelables : une piste d’avenir ?
Pour nombre d’observateurs, la hausse des prix du carburant est également l’occasion de rappeler l’importance du développement des énergies renouvelables et des transports propres. Selon eux, seule une prise de conscience collective permettra de mettre fin au règne sans partage du pétrole sur nos déplacements quotidiens. Alors même que le changement climatique et la nécessité de préserver notre environnement sont aujourd’hui largement reconnus, il est impératif que les politiques publiques favorisent les alternatives aux combustibles fossiles.
Qui peut arrêter cette folie ? Les réponses à cette question seront peut-être apportées lors de prochains sommets internationaux sur le climat et l’énergie, qui devront ne pas manquer d’aborder ce sujet crucial pour l’avenir de notre planète. En attendant, chacun est appelé à faire preuve de responsabilité dans ses choix de consommation et de mobilité.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!
Vous êtes au courant que Jean-Marc Ayrault n’est plus premier ministre depuis presque 10 ans ???
Bonjour Fred,
Nous avons précisé le rôle de la ministre dans cette affaire.