Le Cyber Tire de Pirelli, lancé l’année dernière, pourrait être confronté à des restrictions de vente aux États-Unis en raison de ses capteurs collectant des données de conduite. Cette situation complexe pourrait perturber le marché automobile, en particulier en ce qui concerne l’implication d’investisseurs chinois dans la société.
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Des Préoccupations pour la Vente aux États-Unis
Selon un rapport de Bloomberg, Pirelli a sollicité l’avis du Bureau de la sécurité industrielle et commerciale (BIS) des États-Unis sur un règlement qui limite la vente de technologies de véhicules connectés provenant de Chine et de Russie. Dans une lettre datée du 25 avril, le BIS a averti Pirelli que ses pneus pourraient être soumis à des restrictions.
Conséquences pour les Constructeurs Automobiles
Bien que le BIS n’ait pas annoncé de bannissement total des véhicules utilisant cette technologie, il est probable que les constructeurs devront demander une autorisation spéciale pour vendre des véhicules équipés de ces pneus high-tech. Pirelli a un investisseur d’État chinois, Sinochem, qui détient une participation de 37 % dans la société de pneus.
Le Cyber Tire a été introduit l’année dernière sur la Pagani Utopia, utilisant des capteurs connectés en Bluetooth pour communiquer avec le véhicule. En transmettant des données à l’ordinateur central de la voiture, le pneu fournit des informations sur le type de caoutchouc utilisé et ajuste différents paramètres logiciels comme l’ABS.
Cette situation pourrait poser de graves problèmes pour les constructeurs automobiles et les fournisseurs. Polestar, par exemple, a exprimé que ce règlement pourrait « effectivement interdire à Polestar de vendre ses voitures aux États-Unis ». D’autres marques, telles que Ford, Nissan, Volvo et Volkswagen, ont également critiqué les définitions vagues du règlement.

Antoine Blondain, diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), une institution qui sert de creuset aux journalistes prometteurs en France. Aujourd’hui, je suis rédacteur, auteur, et journaliste pour le site web journalpremiereedition.com, où je couvre une variété de sujets qui englobent les domaines politiques, culturels et sociaux.
Ma passion pour le journalisme a vu le jour durant mes années de formation à l’IJBA, où j’ai acquis non seulement les compétences techniques nécessaires pour exercer ce métier, mais aussi une éthique professionnelle rigoureuse. L’institut m’a offert un environnement propice pour comprendre les mécanismes complexes qui régissent les médias et la communication en général. Bonne lecture!
