Champions League - Semi Final - Second Leg - Inter Milan v FC Barcelona

l’Inter mène au score à la mi-temps dans un stade en éruption

Rédaction :Antoine Blondain

La demi-finale retour de la Ligue des champions entre l’Inter Milan et le FC Barcelone se dispute ce soir au San Siro. Le stade frémit sous les projecteurs. Partout, rouge et noir mêlés de bleu et de grenat illuminent les gradins. Les tifosi de l’Inter, habitués à enflammer cette arène mythique, scandent un tonitruant « Forza Inter, forza ! ». Face à eux, les supporters du Barça brandissent fièrement leurs drapeaux bleu et grenat. L’atmosphère est déjà survoltée, fougueuse comme un orage qui s’annonce. La fumée des torches rouge-noir dessine une brume épaisse au-dessus des tribunes, tandis que les chants s’élancent en vagues grondantes.

Dès le coup d’envoi, l’intensité est maximale : pressing sans merci des deux côtés, passes millimétrées, duels acharnés au milieu du terrain. À la douzième minute, sur un corner tendu venu de la droite, le cuir frôle la tête de Skriniar avant de finir au fond des filets. Les Interistes explosent de joie, la clameur est assourdissante. Côté barcelonais, on reste immobile, la mâchoire crispée. Le sort est cruel : 1-0 pour les Nerazzurri. La tribune vibre, embrasée de joie.

Le Barça réagit et se rue à l’attaque. Mais chaque percée semble étouffée par la défense intraitable de l’Inter. La défense catalane résiste quelques minutes encore ; puis, sur un contre foudroyant, Lautaro Martinez accélère sur l’aile, dribble sèchement deux adversaires, pénètre dans la surface et, d’un extérieur du pied, place le ballon dans la lucarne : 2-0 ! Les filets tremblent, et le San Siro devient une frénésie. Les drapeaux tournoient, les visages s’illuminent, un cri collectif fusant vers les étoiles. Dans un coin sombre, les joueurs barcelonais restent figés, ébahis, comme pétrifiés par l’ampleur du coup.

La mi-temps est sifflée, sanctionnant une première période dominée par l’Inter sur ce score accablant de 2-0. Un silence choqué gagne doucement les tribunes catalanes tandis que les joueurs regagnent les vestiaires, épuisés et hébétés. La tension est à son comble : chaque regard échangé, chaque soupir semble chargé d’angoisse. Au bord du terrain, l’entraîneur catalan martèle quelques consignes, le visage fermé. Au-dessus des gradins, le ciel milanais est lourd, menaçant, comme pour répercuter l’incertitude de la seconde période à venir. Le coup de sifflet retentit dans un fracas étouffé : le suspense est intenable.